Agriculteurs, fabricants, conditionneurs, transporteurs, commerçants, restaurateurs…
Tous les acteurs du secteur alimentaire sont responsables de la sécurité du consommateur final et se doivent de respecter les règles d’étiquetage prévues par le plan de maîtrise sanitaire.
En effet, le respect de l’étiquetage alimentaire est l’une des clés de voûte d’une bonne traçabilité et se doit d’être scrupuleusement respecté à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement.
Une étiquette conforme se doit d’être correctement lisible et de contenir toutes les informations obligatoires, relatives à l’historique de fabrication du produit, sa composition, son mode d’acheminement et de conservation…
Mais compte tenu de la multiplicité des règles à connaître pour fabriquer des étiquettes appropriées, mieux vaut-il trouver des solutions intelligentes afin de réduire les risques d’erreur humaine.
Du côté des professionnels, l’étiquetage alimentaire est souvent perçu comme une tâche extrêmement complexe, dans la mesure où les réglementations sont en perpétuelles évolutions, et que les mentions obligatoires varient d’un environnement à un autre.
Par conséquent, pour s’assurer d’éditer une étiquette strictement conforme aux exigences gouvernementales et contenant toutes les informations obligatoires, il s’avère indispensable d’opter pour une solution d’automatisation.
Certaines imprimantes intelligentes, comme la SATO FX3-LX, disposent d’une plateforme logicielle Application Enabled Printing (AEP) permettant d’automatiser le processus de création et de personnalisation d’étiquettes et d’éviter ainsi les erreurs humaines.
Mobile et facilement transportable, cette dernière permet notamment de programmer les différents champs de contenus d’étiquettes, et sa base de données peut facilement être mise à jour à distance et enrichie de nouvelles informations (ajout ou suppression d’ingrédients, modification du mode de transport ou de conditionnement…)
D’ailleurs, son menu déroulant ultra intuitif permet, même à un utilisateur novice, de sélectionner l’étiquette adaptée au produit concerné.
Aussi, spécialement pensée pour le secteur alimentaire, l’écran tactile de la SATO FX3-LX peut aisément être utilisé avec les mains mouillées ou des gants de cuisine, et se nettoie très facilement.
Installée contre un mur ou un poteau, cette dernière peut également se transformer en une borne interactive très pratique notamment pour aider les collectivités à imprimer les boîtes repas avant le service.
Le choix de la matière de l’étiquette et surtout du type d’adhésif varie en fonction des produits à identifier.
Dans le secteur alimentaire, la difficulté réside surtout pour l’étiquetage des produits vendus sans conditionnement.
En effet pour certaines denrées comme les fruits et légumes par exemple, l’étiquette se doit d’être posée à même le produit. Or comme on le sait, certaines colles présentes dans les adhésifs peuvent être fortement nocives et impropres à la consommation.
Dans ce cas de figure, afin de garantir la sécurité du consommateur lors de sa dégustation, l’adhésif se devra impérativement d’être conforme à la législation FDA 175.105 qui atteste de la bonne compatibilité avec le contact alimentaire.
Bon nombre de denrées alimentaires, notamment au sein des commerces de bouche et des établissements de restauration collective, sont conditionnées dans des contenants recyclables et réutilisables.
Les bouteilles, pots et bocaux vendus en épicerie ou supermarché, les barquettes des traiteurs, ou encore les boîtes repas distribuées dans les hôpitaux et les EHPAD, nécessitent d’être identifiés au moyen d’une étiquette hydrosoluble, afin de pouvoir être facilement lavables et réutilisables.
Ces dernières sont fabriquées à partir d’un adhésif qui se décolle facilement au contact de l’eau et qui disparaît complètement au lavage.
L’étiquetage alimentaire fait également face à une autre complexité : le froid. Dans les usines de fabrication, dans les chambres froides des restaurants, ou encore dans les rayons frais et surgelés des supermarchés, le froid représente une problématique de taille.
En effet, l’étiquetage des aliments frais ou surgelés nécessitent des consommables résistant à l'humidité et aux températures négatives extrêmes.
Il convient donc de choisir pour de tels produits des étiquettes dîtes “low migration”, fabriquées à partir d’une colle spécialement conçue pour adhérer facilement et durablement sur des supports frais, givrés ou glacés et pour résister aux fortes variations de température qui peuvent avoir lieu notamment si l’on congèle certaines préparations préalablement conditionnées à chaud.
Enfin, face à la prise de conscience écologique européenne, et depuis la promulgation de la loi EGALIM, le plastique disparaît peu à peu de nos emballages alimentaires et se voit en grande partie remplacé par des contenants en métal.
Ce changement a une incidence sur l’étiquetage alimentaire puisque ce type de matière nécessite l’usage d’étiquettes extrêmement résistantes telles que les étiquettes RFID de chez Inotec, souvent fabriquées à partir de Polyéthylène-Naphtalène.
Ces dernières servent également à identifier les bacs à viande des bouchers et s’avèrent être très résistantes à l’humidité.
Les étiquettes RFID, couplées à une application spécifique, peuvent également permettre de contrôler la température ambiante, pour assurer le respect de la chaîne du froid, notamment lors des livraisons, ou du stockage des produits au sein des frigos.
Comme vous l’aurez compris, l’étiquetage alimentaire nécessite de prendre en compte beaucoup de paramètres quant aux choix des matériels et des consommables et nécessite la plupart du temps une étude personnalisée.
Vous êtes à la recherche de conseils pour votre étiquetage alimentaire ?
Prenez contact avec l’un de nos experts consommables en remplissant ce formulaire.